On n'oublie rien, on s'habitue

On n'oublie rien, on s'habitue

Confidences, témoignages et bienveillance.

Mouvement UP

Confidences sur la fréquence à Miguel-Ange qui recueille avec bienveillance la collection des cicatrices inoubliables de l'invité(e) d'un soir.

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[REDIFFUSION HOMMAGE] Faby Perier se confie à Miguel-Ange

Rediffusion hommage de l'émission du 13 octobre 2019

Les fées ne se sont visiblement pas penchées sur le berceau de Faby Perier.
Enfant de la DDASS, elle avoue n'avoir jamais ressenti l'amour. Malgré le manque d'amour et malgré les épreuves compliquées, parfois dures, souvent douloureuses, Faby a su faire face à l'adversité avec une ténacité hors du commun. Femme forte à l'indestructible espoir, elle se bat depuis plus de dix ans à coups d'uppercuts contre un cancer qui, pour le comble de l'histoire, est le seul héritage de celle qui l'abandonna lorsqu'elle n'avait alors que deux mois.
Les fées lui accordèrent cependant le don et le désir de chanter.

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Delphine de Lady Bazaar se confie à Miguel-Ange

S'il est un deuil qui est la plupart du temps totalement négligé par l'entourage et la famille, c'est celui des frères et sœurs. La mort d'un frère ou d'une sœur est une expérience terrible pour un enfant, quel que soit son âge. Le deuil de la fratrie est souvent intense et cause de grandes souffrance, d'autant qu'il est souvent minimisé voire ignoré par les parents englués dans leur propre douleur.
La constance est pourtant là, proche du tabou : la douleur des parents est prise en compte par notre société mais très rarement celle des frères et sœurs. Lesquels en viennent à nier et à taire leur propre peine afin de ne pas accabler davantage leurs parents. Considérant leur souffrance négligeable, leur légitimité à s'exprimer sur le sujet est amputée. Et pourtant, la relation entre frères et sœurs est unique. Perdre un frère ou une sœur c'est perdre une grande partie de soi.
C'est ce que que nous allons essayer de comprendre à travers le témoignage de Delphine.

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Bruno M. se confie à Miguel-Ange

C'est encore bébé que Bruno est placé chez sa famille d'accueil. Sa maman naturelle, comme il la nomme lui-même, n'avait pas la santé nécessaire pour s'occuper de lui. Elle lui a cependant transmis de l'amour et de la tendresse notamment par le biais de la chanson "On dirait le Sud" de Nino Ferrer qu'il écoute aujourd'hui avec nostalgie. Très tôt, Bruno a pris conscience qu'il était plus sensible que la majorité des garçons de son âge et a trouvé refuge auprès des filles avec qui il se sentait plus en sécurité. Cela ne lui a pas épargné les quolibets ni la malveillance de ceux qui le trouvaient trop réservé, trop faible. Lors de son parcours de combattant pour pouvoir enfin s'accepter dans sa singularité, Bruno a dû faire face à l'incompréhension de son papa d'accueil, à ses propres doutes, à ses propres errances, à ses propres mises en danger dont il sortira vainqueur grâce à de bonnes âmes croisées sur son chemin mais aussi grâce à sa foi.